鶹ӰԺ

Déclaration conjointe concernant les récentes collectes de sang sur le campus

Déclaration conjointe concernant les récentes collectes de sang sur le campus

Le 12 février 2020, une collecte de sang a eu lieu à 鶹ӰԺ. Elle a été organisée par Héma-Québec, un organisme à but non lucratif qui fournit du sang, parmis d’autres substances biologiques, aux hôpitaux québécois. Les agences de collecte de sang au Canada sont connues pour leur mégenrage des personnes transgenres, et Héma-Québec refuse activement les dons de sang des hommes ayant eu des relations sexuelles avec d’autres hommes dans une période de trois mois avant le prélèvement du sang. L’Association Étudiante d’Université 鶹ӰԺ (AÉUM), Queer 鶹ӰԺ (QM), Union for Gender Empowerment (UGE), et l’Association Étudiante de la Faculté des Arts de Premier Cycle de l’Université 鶹ӰԺ (AÉFA) condamnent ces pratiques ouvertement transphobes et homophobes et encouragent 鶹ӰԺ à repenser ses partenariats en mettant l’accent sur les étudiant·e·s que leurs actions et inactions affectent.

Les restrictions sur les dons de sang ont été promulguées pour la première fois au début de l’épidémie de VIH, avant l’avènement de méthodes de dépistage fiables, en réponse à , également connue sous le nom de scandale du sang contaminé au Canada, où pas moins de 2000 Canadiens ont contracté le VIH après avoir reçu des transfusions de sang infecté à leur insu. Ces restrictions concernaient les dons des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HSH) et ont été clarifiées par la suite pour limiter les dons des femmes transgenres et des personnes non conformes de genre qui ont été assignées à un sexe masculin à la naissance. 

Malgré le développement de méthodes de dépistage rapides et efficaces, avec une sensibilité allant jusqu’à 100 %, ces groupes se voient toujours interdire de donner leur sang ou des produits sanguins dans les trois mois suivants une activité sexuelle avec d’autres HSH, des femmes transgenres et, ou des personnes non conformes au sexe masculin assigné à la naissance. En outre, une étude de réalisée en 2013 a montré que le risque de transmission du VIH n’était que de 0,5 % supérieur lorsque les dons étaient différés par rapport à une interdiction à vie, ce qui est comparable à un don infectieux tous les 455 ans. De plus, l’enquête Krever a conclu que le dysfonctionnement du gouvernement et l’absence d’une politique claire en matière de don de sang, par opposition aux dons faits par des personnes LGBTQ+, étaient à l’origine du scandale du sang contaminé.

À partir de 2020, des organismes tels qu’Héma-Québec, la Société canadienne du sang et Santé Canada ont pris des mesures pour abaisser le seuil des exigences en matière de don de sang pour les hommes ayant eu des relations sexuelles avec d’autres hommes, notamment en réduisant la période d’exclusion d’un an en 2016 à trois mois en 2019. Toutefois, les organisations au seuil de trois mois et, en 2019, la Société canadienne du sang a activement contesté les plaintes relatives aux droits de la personne déposées auprès de la Commission canadienne des droits de la personne, prétendant que toute forme de politique d’exclusion constituait une discrimination homophobe. note que la mise en œuvre initiale de l’interdiction du sang des HSH à la fin des années 1980 n’était pas fondée sur des efforts de recherche scientifique, et recommande activement aux donneurs admissibles et autres d’exprimer leur mécontentement à l’égard de l’interdiction du sang à la Société canadienne du sang et à Héma-Québec. En conséquence, les hommes gais et queers sont régulièrement soumis à des expériences d’aliénation et de discrimination basées sur des politiques ancrées dans la pseudoscience et la stigmatisation.

En plus de cela, des organisations telles que aux agences telle que la Société canadienne du sang pour que leur politique officielle cesse de si elles n’ont pas eu une chirurgie d’affirmation de genre. Contrairement à la Société canadienne du sang, qui indique clairement à cet égard que sa politique inclut les transgenres, Héma-Québec n’a pas fourni de lignes directrices claires et accessibles au public pour le don de sang transgenre, ce qui où de nombreux hommes transgenres, femmes transgenres et autres personnes non conformes de genre ont été victimes de discrimination et d’obstacles inutiles lorsqu’ils/elles ont essayé de donner du sang.

En reconnaissance du préjudice actif causé par ces pratiques, l’AÉUM s’est engagée à aider des services sur le campus tels que Queer 鶹ӰԺ et Union for Gender Empowerment afin de faciliter un soutien adéquat aux étudiants et étudiantes touché·e·s par les pratiques discriminatoires en matière de don du sang. Des services tels que QM et UGE existent en tant que ressources dédiées aux étudiants et étudiantes LGBTQ+ touché·e·s par la marginalisation et s’engagent à créer des espaces d’autonomisation et d’élévation. 

Les rôles du/de la vice-président·e (Finance) et du/de la vice-président·e (Vie étudiante) sont essentiels pour soutenir ces services dans leurs efforts de renforcement des capacités. Si ces services ont des besoins supplémentaires afin de soutenir les étudiant·e·s victimes de pratiques discriminatoires en matière de don de sang, le/la vice-président·e (Finance) et le/la vice-président·e (Vie étudiante) s’engageront à les aider. Comme ces services fonctionnent de manière indépendante, les rôles du/de la vice-président·e (Finance) et du/de la vice-président·e (Vie étudiante) sera de renforcer leurs capacités, non pas de guider les services, mais de les accompagner. Ainsi, dans toute action de plaidoyer entreprise sur cette question, l’AÉUM consultera des services tels que QM et UGE afin de s’assurer que la meilleure ligne de conduite est adoptée.

Par ailleurs, nous demandons par la présente que l’administration de 鶹ӰԺ cherche activement à obtenir l’approbation des étudiants et des étudiantes et des groupes étudiants, y compris QM, l’AÉUM, UGE, et les autres associations (telles que l’AÉFA) avant d’autoriser des organisations telles qu’Héma-Québec, la Société canadienne du sang et Santé Canada à mener leurs activités sur le campus de 鶹ӰԺ. La vice-présidente (Affaires universitaires) entame immédiatement des efforts de sensibilisation au niveau de 鶹ӰԺ à cet effet. En permettant à ces organisations de maintenir une présence incontrôlée sur le campus, l’Université 鶹ӰԺ reste complice de la propagation de pratiques et de sentiments ouvertement transphobes et homophobes au sein de la communauté de 鶹ӰԺ.

Enfin, nous nous engageons à respecter les valeurs que nous réaffirmons ici dans nos propres pratiques. Tant qu’Héma-Québec, la Société canadienne du sang et Santé Canada se livreront à des pratiques nuisibles et inutiles qui sont discriminatoires envers les communautés à risque, nous ne pourrons pas permettre leur travail. Nous encourageons bien sûr les étudiants et les étudiantes à donner du sang chaque fois qu’ils/elles le peuvent, mais nous comprenons que nos réseaux de communication doivent soutenir des contenus qui ne causent pas de détresse pure et simple aux membres de notre corps étudiant. Héma-Québec, dans ses initiatives de collecte de sang, ne pourra pas compter sur l’AÉUM pour diffuser l’information sur nos plateformes médiatiques. De plus, dans notre travail communautaire et gouvernemental, nous soutiendrons diverses campagnes visant à sensibiliser à cette question, comme celle de la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants intitulée , et nous utiliserons notre propre position en tant que représentant officiel des étudiants et étudiantes de 鶹ӰԺ pour rappeler aux organisations provinciales et fédérales que les étudiant·e·s ne soutiennent pas les pratiques homophobes et transphobes d’Héma-Québec, de la Société canadienne du sang et de Santé Canada.

é,

L’Équipe dirigeante de l’AÉUM 2019-2020
The Union for Gender Empowerment
Queer 鶹ӰԺ
L’Association Étudiante de la Faculté des Arts de Premier Cycle de l’Université 鶹ӰԺ

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