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Condamnation du racisme vécu par les Micmacs

Condamnation du racisme vécu par les Micmacs

Condamnation du racisme vécu par les Micmacs

28 Septembre 2020

 

Nous, l’équipe dirigeante de l’AÉUM, les étudiant.e.s autochtones et autres allié.e.s de l’université 鶹ӰԺ condamnons dans les plus forts termes possibles, autant la récente violence perpétrée contre la communauté de pêcheurs micmacs à Saulnierville en Nouvelle-Écosse par des pêcheurs non autochtones, que l’échec du gouvernement fédéral à réagir au sentiment anti-autochtone présent de longue date et à sa prévalence croissante. Les politicien.ne.s et leaders non autochtones ont fait bien peu pour apaiser les tensions à la lumière de l’escalade du conflit suite aux pour revendiquer leur souveraineté et leur droit constitutionnel à la pêche protégé par le . Ce traité indique que « [la tribu des Micmacs] ne sera aucunement empêchée, mais au contraire, aura une entière liberté de chasser et de pêcher comme de coutume ». Ces droits ont par la suite été confirmés dans la, qui maintient que les Micmacs sont autorisés à pêcher dans le but d’une « subsistance convenable » et n’ont pas besoin de posséder un permis ou de limiter leurs activités à certaines périodes de l’année.

La nation Sipekne’katik a donné le coup d’envoi de sa première « pêche de subsistance convenable » au quai de Saulnierville il y a deux semaines dans une célébration pacifique du 21e anniversaire de la éDz Marshall. Toutefois, cette célébration a rencontré la violence de pêcheurs non autochtones, et ont été mises en place par les gouvernements fédéraux et provinciaux pour protéger la nation Sipekne’katik, leur équipement de pêche et leurs droits.

Depuis, des bateaux de pêche micmacs ont été bloqués, des casiers à homards coupés et dans une série d’attaques violentes par des pêcheurs non autochtones en protestation contre la pêche.

Ces tensions n’ont, avec le racisme continu et la hausse des conflits depuis la éDz Marshall. Pour compliquer les choses davantage, la perception du public en la matière est déformée par la qui parle des droits de pêche constitutionnellement protégés comme d’activités « illégales ».

Ces attaques et d’autres de ce genre n’affectent pas seulement la communauté micmaque de Nouvelle-Écosse, mais constituent des attaques contre tous les peuples autochtones du Canada. La communauté étudiante autochtone de 鶹ӰԺ et de l’ensemble du Canada souffre de ces effets, car ceux-ci ne sont que quelques-uns des nombreux rappels du fait que le Canada ne respecte pas les peuples autochtones et ne les considère pas comme souverains ou comme des nations autodéterminées. Le gouvernement canadien ainsi que les citoyens non autochtones doivent être tenus responsables pour la violence coloniale continue perpétrée contre les peuples autochtones. En conséquence, nous demandons que le gouvernement fédéral passe à l’action pour protéger les droits des pêcheurs micmacs et appelle la communauté étudiante et les allié.e.s à se positionner de manière sans équivoque en soutien aux Micmacs.

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Jocelyne Couture/Commissaire aux affaires autochtones

Brooklyn Frizzle/Vice-président (Affaires universitaires)

Jemark Earle / ʰéԳ

Gifford Marpole/Vice-président (Finance)

Maheen Akter / Vice-présidente (Vie étudiante)

Ayo Ogunremi/Vice-président (Affaires externes)

 

Le lien ci-bas est une compilation de ressources pour soutenir les Micmacs dans l’exercice de leurs droits issus de traités.

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